A l’aurore, quand mon instant sera venu,
Quand je quitterai l’heure de mon présent,
Reviendront en mon souvenir les hier émus ,
Par les soupirs chavirant des désirs enivrants.
L’au revoir saura-t-il se retourner sur l’hier ?
L’adieu sera-t-il le moment de l’éphémère ?
Jusqu’à mon dernier souffle, croire à demain
Jusqu’à mon dernier jour, sourire à son destin.
Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,
Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !
Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,
Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !
J’ai passionnément aimé toutes ces simplicités,
Du vol de l’oiseau libre aux forêts verdoyantes.
De la falaise aux vagues des mers écumantes,
Des champs d’abondance au soleil d’été exposés,
Les lunes rouges par les astres célestes glorifiées,
Sont saphir et diamants à nos cœurs transportés.
Et les yeux au bleu de l’âme au matin se lèvent,
Aux brumes posées sur les voiles de nos rêves !
Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,
Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !
Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,
Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !
Sur le bord d’une route, en un moment déposer,
Son regard sur ce temps passé qui file et défile,
Chronos d’un sentier gravi pas à pas, émerveillé
Par l’éternel des renaissances d’une terre fertile.
Le temps est indolore, il emporte dans la beauté
Des regards de tendresse sur notre terre portée.
Hymnes à l’amour, odes à la joie, prières de paix,
Louez le mystère des profondeurs, des sommets !
Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,
Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !
Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,
Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !
Tu étais, tu fus, tu es, tu seras, saisons de miracles
Cités des musiques des espoirs, portées au pinacle
Des montagnes aux vallées. De fleuves en rivières,
Rugit le tumultueux sanglant des folies meurtrières !
Sur le bateau d’or des fragiles, les grâces emportées,
Les arides fissures fuient, vers les sillons aux bontés.
Tempus fugit ! Nature de sagesse, tu nous rappelles
Le sens volatile de ce temporel, qui nous émerveille !
Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,
Je te dirai toutes mes joies passées, salut l’amie !
Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,
Je te dirai les doux bonheurs vécus, salut la vie !
Arnaud Mattei, le 03 Avril 2021
©2021 tous droits réservés
Après cette déclaration d’amour à la vie, nous t’en prions: reste encore un peu parmi nous. C’est très bien écrit.
quel plaisir de lire ce MERCI ……
Cordialement, Pascale.