Merci l’amie, merci la vie, poésie, vague, hymne, amour – Arnaud Mattei

A l’aurore, quand mon instant sera venu,                            

Quand je quitterai l’heure de mon présent,                         

Reviendront en mon souvenir les hier émus ,                      

Par les soupirs chavirant des désirs enivrants.                               

L’au revoir saura-t-il se retourner sur l’hier ?                       

L’adieu sera-t-il le moment de l’éphémère ?            

Jusqu’à mon dernier souffle, croire à demain                                  

Jusqu’à mon dernier jour, sourire à son destin.                              

                                   

Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,                         

Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !                        

Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,                         

Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !                         

                                                                      

J’ai passionnément aimé toutes ces simplicités,                            

Du vol de l’oiseau libre aux forêts verdoyantes.                             

De la falaise aux vagues des mers écumantes,                             

Des champs d’abondance au soleil d’été exposés,                        

Les lunes rouges par les astres célestes glorifiées,                       

Sont saphir et diamants à nos cœurs transportés.                         

Et les yeux au bleu de l’âme au matin se lèvent,                            

Aux brumes posées sur les voiles de nos rêves !                           

                                   

Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,                         

Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !                        

Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,                         

Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !                         

                                   

Sur le bord d’une route, en un moment déposer,                            

Son regard sur ce temps passé qui file et défile,                            

Chronos d’un sentier gravi pas à pas, émerveillé                           

Par l’éternel des renaissances d’une terre fertile.                           

Le temps est indolore, il emporte dans la beauté                           

Des regards de tendresse sur notre terre portée.                           

Hymnes à l’amour, odes à la joie, prières de paix,                         

Louez le mystère des profondeurs, des sommets !

                                   

Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,                         

Je te dirai toutes mes joies passées, merci l’amie !                        

Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,                         

Je te dirai les doux bonheurs vécus, merci la vie !                         

 

Tu étais, tu fus, tu es, tu seras, saisons de miracles                                  

Cités des musiques des espoirs, portées au pinacle                                  

Des montagnes aux vallées. De fleuves en rivières,                                  

Rugit le tumultueux sanglant des folies meurtrières !                                 

Sur le bateau d’or des fragiles, les grâces emportées,                               

Les arides fissures fuient, vers les sillons aux bontés.                               

Tempus fugit ! Nature de sagesse, tu nous rappelles                                

Le sens volatile de ce temporel, qui nous émerveille !                               

                                   

Toi douce compagne de mes jours, de mes nuits,                         

Je te dirai toutes mes joies passées, salut l’amie !                         

Par ces louanges tressées au paradis qui s’enfuit,                         

Je te dirai les doux bonheurs vécus, salut la vie !                           

 

Arnaud Mattei, le 03 Avril 2021

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Les poèmes sont cent, ils sont mille, ils sont uniques. Ils sont de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Ils sont odes, ils sont sonnets, ils sont ballades. Ils sont vers, ils sont rimes, ils sont proses. Ils sont le moi, ils sont l’émoi. Ils chantent l’amour, ils disent nos peines, ils décrivent nos joies. Ils ont la force de nos certitudes, ils accompagnent nos doutes. Ils sont ceux de l’enfance, ils traversent le temps, car ils sont le temps. Ils ont la pudeur de la plume, la force d’un battement d’ailes. Ils sont ceux qui restent, ils prennent la couleur de l’encre sur le papier, sombres clairs, multicolores.
Alors ces quelques mots pour la souffrance de les écrire, pour le bonheur de les dire, pour la joie de les partager.
Des quelques poésies de mon adolescence retrouvées dans un cahier aux pages jaunies, d’un diplôme jadis gagné à un concours à mes presque soixante ans, il se sera passé un long moment de silence, une absence que le vide du temps ne saurait combler. Je crois avoir fait de ma vie, une vie simple et belle avec ceux que j’aime. Pendant ces quelques décennies, les mots sont restés au plus profond de moi.
Aurai-je la force de les dire, saurai-je être persévérant pour les écrire ? Et vous, les écouterez-vous ? Peut-être aujourd’hui, peut-être demain, peut-être maintenant, qui sait….

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6 Commentaires
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Philippe DUTAILLY
Membre
10 avril 2021 7 h 22 min

Après cette déclaration d’amour à la vie, nous t’en prions: reste encore un peu parmi nous. C’est très bien écrit.

Pascale Jarmuzynski
Membre
9 avril 2021 9 h 24 min

quel plaisir de lire ce MERCI ……
Cordialement, Pascale.