Mer…Je suis une mère….
Ô ma très chère mer
Je sais que t’as souffert
De me voir vivre l’enfer
Tu t’es reprise, dis-moi quoi faire
Tu t’es bien reprise
Tu gères tes crises
Le monde tu l’irises
Quand la vie devient grise
Mais dis-moi quoi faire
Mon chagrin ne peut se taire
Je n’ai que l’foi tel bras de fer
Ô mer j’ai su boire verre à moitié vide
Pour retrouver le splendide
Mais ma peine est torride
Assoiffée et toujours avide
Ô mer j’ai su danser sous la pluie
Pour retrouver l’arc-en-ciel inouï
Je n’ai que la patience telle appui
J’admire toujours ta splendeur, ta valeur
Comment tu oublies vite ton malheur
Pour nous offrir tes plus belles couleurs
Moi j’n’ai pas d’antidote contre ma douleur
Je t’ai écrit tant de poèmes
Pour te dire combien je t’aime
Pour crier ma peine suprême
Ô mer tu es toujours pleine d’amour d’attention
Pleine de compassion pleine de passion
Quand tu parles l’audition atteint sa perfection
Mais ma douleur demeure sans solution
Tu es miraculeuse tu es généreuse
Tu oublies vite et redeviens heureuse
Je reste une maman malheureuse
Ô mer nos profondeurs longtemps s’accordent
Cœur est un printemps où l’amour déborde
Même si le torrent de mes larmes l’inonde
Car la vie est trop pénible sans ma jolie blonde
Merci, Ilef, pour cet éloge à la mer qui doit en être fière ! Je n’ai pu m’empêcher de penser qu’ Ilef est du même avis que le poète qui disait, décrivant la langue d’Abou-Nawass :” Je suis la mer dans les profondeurs de laquelle sont enfouies les perles les plus précieuses ; ont-ils demandé au plongeur ce qu’il pense de mes trésors intérieurs” ?
Bonjour Brahim , merci infiniment , agréable journée
Ilef ,la poésie est un exutoire à la souffrance et permet de beaux écrits merci du partage et courage Colette
Bonjour Colette , merci infiniment , agréable journée