mer jaune
passante de la pierre
qui obombre les heures mutinées
méticuleusement la cendre s’enquiert
l’hélianthème calligraphe
l’encharme de l’inflexion chère
le poème obsessif
qui t’épeura jusques aux neiges funérales
te silhouette désormais
dans tous ses chantournements du dicible
sans offreuse les florilèges larment en ors taciturnes
le mot inexplorable
et la languissance des trouveurs
élongent de silence
les lèvres des proues abyssales
par maint brisant de foudre
s’inaccomplit l’été d’absence
d’un sablon empreint de nos confiements
se recompose le fileyeur paternel de tes ailleurs
oh ! siller
où blondoie la poudre accalmie
de nos traverses fromentales
.
©Leukaima Poetik – 15/08/2018
Nombre de Vues:
28 vues