Celle à qui je pense
Remplit mon existence
C’est une femme-enfant
Elle qui s’en défend
Elle, si sensible
Aime et c’est visible
Elle caresse des chimères
Dont elle n’a que faire
Prisonnière du passé
Elle se sent agressée
Refuse et c’est pénible
Qu’on la croit susceptible
Celle à qui je pense
Est pleine d’innocence
Elle fait de beaux poèmes
Que je lis et que j’aime
Je lui fais confiance
En mon âme et conscience
Mon cœur lui appartient
Elle le sait très bien.
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La pensée est un lieu d’accueil. On y chérit ceux et celles que l’on chérit.
C’est un lieu hospitalier où tant peuvent être fortunés, comme “celle” qu’honnore ce beau texte.
Noble est qui sait faire de sa pensée ce bel endroit où s’exerce cette discipline ou ce sens de l’hospitalité. Merci Brahim.
Celle à qui je pense
Est pleine d’innocence
Elle fait de beaux poèmes
Que je lis et que j’aime
Comme elle est chanceuse ta poétesse, ô Brahim !