ce matin m’ont agressé de nouveau l`aube
de tous les côtés
ils m’ont tiré d’un rêve avec des cygnes noirs
étrange
Natasha était allée recueillir les larmes de cristal de la nuit
du freesia
Le soleil, son au lever, brillait dans une mer de sang
la pomme devant la fenêtre s`était habillée avec dans un voile blanc éblouissant
de soie
on aurait dit un énorme cygne en vol
ils m’avaient donné des larmes, et il n’y avait rien pour me soutenir
je sentais une peur indubitable en mon cœur
comme je sentais et dans le cerveau
qui ça m’inonde
parfois le matin j’entends toutes sortes de bruits
les cris
les talons des femmes dans les escaliers
tasses brisés
bruit infernal des voitures
si je voulais me jeter du haut
je pense
mon cri il réverbérerait jusque au ciel
mais l’écho ne reviendrait pas plus…
*
© Contu Aurel – 18/06/2018
Pas du tout, je ne fais que spéculer! Merci d’être passé!
OUH la la ! tu dois souffrir !