Madinina, ma terre
Si je t’oubliais Madinina
Mada, si je t’oubliais
Madanina
Je m’oublierais aussi
Madinina, Madiana
Je me nierais
Mada, Mada
Je m’oublierais si je te niais
Je me nierais si je t’oubliais
Mama mia
Ma Terra
Terra la mia
Mon île ô
Mantinino
Ma Terra
L’ île aux fleurs
Terra Madiana
Madinina
Ma Terre Chérie
Terre de ma mère
Ma joie
Ioüanacera, ma Terra
Si j’oubliais ma mère
Jouanacaëra-Matinino
Je me nierais
J’oublierais
Que je suis une fleur
Flora de ma Terra
Et je me lierais
Et me noierais dans mon eau
Mada
Mama mia
Ma terre fleurie
© Lucienne Maville-Anku, 12 février 2014
"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
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