Il tonne, il parade, il s’impose en prophète,
Son verbe est décret, sa posture est conquête.
Il chérit un Dieu… mais surtout son reflet,
Et s’y compare, sans honte, ni regret.
Il cherche l’amour, mais exige l’extase,
Pas de regards égaux, que des louanges en phase.
Il s’émeut quand ses « fidèles » chantent son nom,
Mais fulmine si l’on ose dire « non ».
Il ne souffre la critique, la traite en blasphème,
Et t’accuse, si tu nommes la haine qu’il sème.
Son trône est en carton, son aura en toc,
Mais il règne… sur des cendres et du roc.
Un souffle, un doute, une vérité nue,
Et l’idole s’effondre, sans cri, sans salut.
Je ne suis pas dupe… dès l’instant premier,
J’ai vu l’homme-cendre, son vernis, ses faux traits.
Ses piques , Des brindilles, des mots sans tranchant,
Qui glissent sur ma peau comme pluie sur le vent.
Il croit blesser, mais ne fait que s’agiter,
Moi, je réponds… avec un venin plus affûté.
Pas de crainte, pas de larmes, pas de recul,
Je suis l’écho qui brise son orgueil ridicule.