Dans les frimas de l’hiver
Les humains pris par le froid
Apprécient la chaleur
Que dégage un univers
Faisant passer les courroies
Profondes de la valeur
Indiquée dans les foyers
Où règne l’intimité
Éloignée de la froideur
Ne cessant de côtoyer
La glaciale austérité
Des hivernales lourdeurs
Tant de visions aux fenêtres
Goûtent au panorama
Des flocons virevoltants
Les regards sentent renaître
Le bucolique schéma
D’un hiver qu’on aime tant
Lorsque les bulles crachées
Par un hiver en ferveur
Dansent la naïveté
De l’exaltation cherchée
Par les résidents rêveurs
De célestes variétés
Depuis les appartements
On entend vibrer le vent
A travers des ouvertures
Il hurle l’acharnement
A débarrasser l’auvent
Des pièges en miniature
Lorsque les restes de pluie
Se sont transformés en glace
Mettant à mal les piétons
Le soleil qui les reluit
Met la bonne humeur en place
Dans les chez soi de bon ton
David Frenkel