Qui aurait cru qu’un jour, l’espoir soit étranglé
Qui aurait cru qu’un jour, l’innocent soit tué
Qui aurait cru qu’un jour, la barbarie règne
En cette terre d’Amour et que l’enfant saigne
Les mères sont en pleurs, elles sont mal dans leur chair
Leur chair assassinée, leur chair pourtant si chère
La pupille de leurs yeux, leur raison de vivre
Elles prient matin et soir, essayant de survivre
Ceux qui les ont ruinées sont des gens ignobles
Qui n’ont plus rien d’humain, des êtres exécrables
Qui savent que leur acte est contraire au Livre
Que les lois sur terre vont partout les poursuivre
Une guerre sans merci doit être faite aux lâches
Qui seront débusqués et traqués sans relâche
Qu’ils payent ainsi leurs crimes, ici et maintenant
Le jugement suprême viendra, assurément
Nul ne peut s’arroger de tuer le printemps,
Ni d’écraser les fleurs, la vie, impunément,
Ce droit, que Le Seigneur a donné en cadeau
Et qui fait que l’espace devienne un peu plus beau.
Dans quel Age vivons-nous où des choses étranges
Font que l’humain soit bête et que la bête soit ange
Dieu, ayez pitié de ces beaux papillons
Qui donnent des couleurs à ce monde en haillons
Brahim. B
Nul ne peut s’arroger de tuer le printemps,
Ni d’écraser les fleurs, la vie, impunément,
Ce droit, que Le Seigneur a donné en cadeau
Et qui fait que l’espace devienne un peu plus beau.