La lèse d’un sans-mot – snow poppers

Immonde te guide, fi des parcelles ou se marient Divin puis émoi, entêtante putride, avare rat, des tréfonds qui, humains, se rongent pour contempler l’entame qui chagrine, volutes aux courbes limpides mendient-ils… Constellés hommages à la nébuleuse réfutant son destin scintillance, ses prières qui n’exaucent aucune unité, anathème qui sodomise le sensible sans volonté, il ne sait plus comment y croire, comment posséder. Sodomisant donc à son tour les effigies qui doutent, saintes mortifications devenues pâles pieux caduques, les prémices du sordide éclipsant l’aura.

Alors le laid se lève au devant du voile qui l’observe, ne scrutant l’alentour et curant ses dents, entre les molaires des matières gâtées, ainsi avide de séniles tourments, il paresse, haïssant l’audacieuse aube car il la sait le rejettant. Latente larme luisante ou s’y reflète un monde insaisissable, si seule et si froide, songe, songe à ce qui continu d’obstruer les voies, de l’univers qui s’en care à la beauté que les sens ne côtoient… Là les restes de l’amoureux à sa peine subordonnée, que pas même ses mains moites ne savent saisir, conjurer, car injustice ici rime dans l’improprereté, l’ablation, la vanité.

Angoisse, malheur t’appelle, retranché dans ton savoir misérance, immuable prôse qui de son horizon te satirise, s.o.s. passion tu manques à l’abondance. Cristal n’est-il pas verre et ainsi translucide? N’ouvre pas les yeux te dirais-je, si tête et monde s’aiment sclérosés alors devient vaine la réflexion, l’écorchure et l’acuité. Fût-il celui qui un jour envia la fable, mendia l’ivresse? Au bouillon que forment convoitise et persiennes, il n’en résulte qu’une pisse humiliante de thé froid, car rien n’est soustrait du colossal désir qui gronde, cap occupé par l’humain dans sa forme la plus réelle, honte à toi qui embrasse antipathie, jalouse et couarde icône qui jamais n’achève, puisque seule l’hardiesse est criminelle, miserere nobis résonne…

Jamais la corde primale ne se sectionna préservant ainsi des clefs du libre émoi, strangulant l’échange de fluide entre jugulaire et veine cave, d’indépendance l’infini s’abreuve… Zéro hurle l’invalide qui dommage le monde de ses maux, et justice foudroie en rétorquant que si nul ne vit, nul ne déplore ni n’implore, car le fluide est trop précieux.

Aux plaisirs qui aucune fois allant jusqu’au fruste, ainsi atteignant le siège du temps qui délave, il doit cesser maintenant aux incapacités d’être marteau, à la douleur de côtoyer l’infecte, sensés les mots doivent abolir le mortifiant, cesser à la parallèle de vouloir se fondre dans ce qui n’est pas son parcours, châtrer le lâche de ses émotions. L’oraison n’est pas son qui se tait, qui capitule, la revanche de la faiblesse est un mythe, car s’il foule le monde il tombe, tributaire du sort qui le fit choir, la scène se reproduira encore, encore et encore.

 

©Poppers Snow

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