Les plaisantes – Jean-Marie Audrain

      

 

Je veux dédier ce poème

A toutes les femmes qui aiment

Bien séduire pour mieux rejeter

A celles qui ne sont que haine

Quand on a fait tomber les chaînes

Des loups pleins de méchanceté.

 

A la sublime dijonnaise

Dévoilant son corps à son aise

Aimant me laisser l’admirer

Mais qui, devant mes réticences

A succomber à ses avances

Préféra me défigurer.

 

A la jolie fleur de Vesoul

Celle pour qui les âmes roucoulent

Jamais avare en ses promesses

Jusqu’au matin où une secte

Lui dicta des pensées infectes

Diabolisant toutes mes messes.

 

A la colombe mâconnaise

Qui résista jusqu’au malaise

A quelque douceur corporelle

Dans l’angoisse de réenfanter

Imposant pour se protéger

Une chasteté éternelle.

 

 

Au plus beau brin de fille d’Ecosse

Qui se voyait dans un carrosse

Se disant mon autre moi-même

S’arborant partout à mon bras

Baisers en veux-tu en voilà

Mais l’argent devint son saint chrême.

 

 

A celle qui fut ma fiancée

Que j’ai eu grand tort de quitter

Pour un délai de réflexion

Même si c’était l’accord parfait

Tout de l’autre à chacun plaisait

Mais sa parole m’a fait faux bond.

 

A celles que je n’ai pas nommées

Et qui n’ont su que profiter

De mon bon cœur, des pas de danses

Elles dont le sourire enjôleur

N’a engendré que du malheur

Mais m’ont appris l’indifférence.

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Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (550)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

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Pascale
Pascale
Invité
4 juillet 2024 16 h 04 min

Super !!!

Brahim Boumedien
Membre
4 juillet 2024 14 h 07 min

Merci pour le partage de ce poème que j’aime, en solidarité avec l’auteur, victime comme lui, de la même sorcellerie dont mon cœur est encore endolori !

Brahim Boumedien
Membre
4 juillet 2024 14 h 06 min

Merci pour le partage de ce poème que j’aime, en solidarité avec l’auteur, victime comme lui, de la même sorcellerie dont mon cœur est encore endolori !