Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qui aiment
Bien séduire pour mieux rejeter
A celles qui ne sont que haine
Quand on a fait tomber les chaînes
Des loups pleins de méchanceté.
A la sublime dijonnaise
Dévoilant son corps à son aise
Aimant me laisser l’admirer
Mais qui, devant mes réticences
A succomber à ses avances
Préféra me défigurer.
A la jolie fleur de Vesoul
Celle pour qui les âmes roucoulent
Jamais avare en ses promesses
Jusqu’au matin où une secte
Lui dicta des pensées infectes
Diabolisant toutes mes messes.
A la colombe mâconnaise
Qui résista jusqu’au malaise
A quelque douceur corporelle
Dans l’angoisse de réenfanter
Imposant pour se protéger
Une chasteté éternelle.
Au plus beau brin de fille d’Ecosse
Qui se voyait dans un carrosse
Se disant mon autre moi-même
S’arborant partout à mon bras
Baisers en veux-tu en voilà
Mais l’argent devint son saint chrême.
A celle qui fut ma fiancée
Que j’ai eu grand tort de quitter
Pour un délai de réflexion
Même si c’était l’accord parfait
Tout de l’autre à chacun plaisait
Mais sa parole m’a fait faux bond.
A celles que je n’ai pas nommées
Et qui n’ont su que profiter
De mon bon cœur, des pas de danses
Elles dont le sourire enjôleur
N’a engendré que du malheur
Mais m’ont appris l’indifférence.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
Lire la suite du même auteur :
Partager la Publication :
Super !!!
Merci pour le partage de ce poème que j’aime, en solidarité avec l’auteur, victime comme lui, de la même sorcellerie dont mon cœur est encore endolori !
Merci pour le partage de ce poème que j’aime, en solidarité avec l’auteur, victime comme lui, de la même sorcellerie dont mon cœur est encore endolori !