Aimer, chérir, idolâtrer, vénérer
Tels sont les synonymes de ce mot magique
Élire, choisir, opter, apprécier
Sont aussi ses équivalents les plus lyriques
Aimer avant tout, c’est aimer soi-même
Afin de comprendre les autres et les aimer
Les soutenir, les aider s’ils ont des problèmes
Avec clémence, sans merci, ni pourquoi, ni mais
Chérir c’est avoir le sourire collé aux lèvres
C’est rendre service comme si c’est un devoir
C’est se comporter en toute simplicité et être
Neutre pas de blanc de brun de jaune ou noir
Idolâtrer, c’est s’attacher et se sentir traverser
Par cette impression reçue par tous les sens
Le cœur est si tranquille, l’âme est si sensée
Ressentir la sensation le comble à outrance
Vénérer c’est aimer en éprouvant du respect
Homme, femme, enfant sans différence d’âge
Ni de teint, d’ailleurs cette idée est à couper
De nos raisonnements et de notre entourage
Élire et choisir sont, par excès, les plus voisins
Du beau verbe, puisqu’il s’agit de se prononcer
De tous les ami(e)s n’en prendre que quelques uns
Qu’on traite avec plus d’affection et, bien bercés
Opter et apprécier est plus qu’aimer, élire et chérir
Parmi les meilleurs, que le cœur a, bien sûr élit
Il leur a réservé une amitié, amour un délire
Le summum du mot aimer, au-delà, c’est la folie
C’est fou comme on s’attache à la personne aimée
Le cœur commence progressivement à s’accoutumer
Au fil des liens visuels ou physiques, il est animé
D’une vive sensation dont il ne se libérera jamais
Plus les contacts se multiplient on devient soumis
Dépendant, on ne se contrôle plus, le cœur frémit
Le corps se fige et obéit, hypnotisé comme endormi
Se livre sans réserve pour une éventuelle anatomie
© 09/12/207 – Fouzia El Mellah