Je ne peux imaginer une vie
Qui n’est pas bien assouvie
Des épices indispensables
Notre destinée serait vaine
Notre attitude, plus vilaine
Comme des bêtes à l’étable
La conscience
Qui nous sépare des animaux
A penser, prononcer les mots
Et trouver la décision affable
La peur
Qui nous fait imbiber de sueur
Fait trembler, trop, nos cœurs
Un sentiment très souhaitable
Le savoir
Cet aromate est plus d’un devoir
Qu’il faut acquérir, et le vouloir
Et le concéder à nos semblables
Les larmes
Celle qu’on sent ruisseler chaude
Ou brille à l’œil, telle l’émeraude
Suivant les moments favorables
La sagesse
Elle intervient en cas de faiblesse
Ou de force, ou en cas d’ivresse
Pour tout réguler avec adresse
Le courage
Il est issu de la peur, sa mère bio
Mais règle ses affaires, avec brio
A des manières les plus aimables
Le sourire
Quel beau visage avec ce geste
Qui l’illumine et son éclat reste
Longtemps avec le teint agréable
L’amour
Ce sentiment qu’est l’amitié ailée
Lie deux cœurs de près et scellés
Jusqu’à l’infini, un temps durable
La tolérance
Une attitude qui fait de la différence une qualité
Une ouverture de l’esprit habité de sensibilité
Une démarche dans l’humilité pour la fraternité
Si, un jour, l’amour à ta porte, tape
Ouvre-lui ton cœur, qu’il s’y campe
Il est le remède le plus convenable
©Fouzia El Mellah – 19/06/2013