Notre corps fonctionne sur le mode bijectif : tout y est en double.
En regardant de près notre cœur nous y voyons deux gros vaisseaux : l’aorte qui apporte au cœur et au corps le sang oxygéné et la veine cave qui véhicule ensuite le sang désoxygéné.
Il est aisé de transposer ce schéma dans notre mental. Il y abrite également deux canaux issus de deux sources opposées. Celle qui « oxygène » notre âme et celle qui stocke tout ce qu’elle élimine inconsciemment de nuisible (pensées, souvenirs, certaines pulsions…).
Il peut arriver que, pour différentes raisons, cette mécanique bien huilée se dérègle. Dans ce cas, notre mental laisse inconsciemment remonter ce qui vient de la mauvais « artère ». Pour à nouveau essayer de l’y renvoyer, tout aussi inconsciemment. Or, cela ne fonctionne pas toujours. Un agent double de notre corps pourrait plaider coupable : la sérotonine *. Cette sérotonine peut être comparée à l’huile d’un moteur de voiture. Si elle tourne en circuit fermé, c’est comme si on remettait de l’huile de vidange dans notre moteur. Cela s’appelle la redistribution de la sérotonine.
Ce phénomène est d’autant plus difficile à identifier du fait que notre mental s’y habitue peu à peu au point de ne rien trouver d’anormal au noircissement de l’huile du moteur, je veux dire au noircissement des pensées et des émotions. Bien souvent la personne qui développe une redistribution de cette sérotonine est dans le déni.
Par une sorte de méthode Coué elle serine : « Tout va bien ».
Mieux qu’hier, mais moins que demain hélas.
Médicalement, après un bilan psychologique (le contrôle technique du moteur), on préconise de suivre un mois de traitement pour limiter la redistribution de la sérotonine.
C’est alors l’heure du choix : ne rien prendre et voir son huile noircir de jour en jour et de nit en nuit, ou accepter de commence par un mois de traitement et retrouver une huile limpide. En d’autres termes nous sommes devant un choix de vie :
Une vie de tristesse, d’insomnies et d’angoisses (pour soi-même et pour notre entourage) ou une vie de joie, de nuits roboratives (de pleine récupération) et, surtout, de paix (pour soi-même et pour notre entourage).
Dans une prochaine minute philosophique et dans un prochain article, nous reviendrons sur le thème des deux sources sur le mode spirituel
* un neurotransmetteur du système nerveux central
que l’huile noircisse la nuit , ça me parait normal
puisque c’est la nuit ,, oui oui je sors ….
hihi
Je suis complètement anti médicaments et anti tout ce qui touche notre être, anti vaccin aussi et anti médecin…donc j’ai choisi de me pourrir le reste de ma vie et j’en suis fier !
Merci cher Jean-Marie pour ce petit rappel bio-anatomo-physio-thymique.
Bravo bien formulé !