Les bouquinistes.
Paris, la nostalgie danse dans les rues
les monuments nous relatent l’histoire
de ceux qui ont lutté pour vivre libre.
Depuis toujours, les artistes, les écrivains
rêveurs d’indépendance, trouve dans Paris
la liberté parfaite.
Les originaux peignent des tableaux de romance
les poètes couche sur papier
ce Paris qu’ils ont tant aimé.
Nos écrivains sont devenus des soldats
les bouquinistes des Résistants.
Paris se mire dans la seine
ses reflets décolorent les quais
qui réchauffant les bouquinistes.
Le soleil fait jaunir les livres qui reposent
tels des lézards se chauffant au soleil.
Les bouquinistes et leurs livres anciens
ses ouvrages abandonnés et oubliés dans leurs mains
revivent tel des phénix.
Bientôt ses gardiens du passé et ses joyaux littéraires
Seront oubliés dans quelles caves nauséabondes.
Les bouquinistes ne seront pas présents
pour les jeux olympiques.
La mélodie de la scie sauteuse à fait son œuvre
Les cadenas ont sautés tel que l’a dit le roi,
celui-là meme qui avait critiqué les jeux de pékin
et le déplacement de la population …
Sur Paris, la seine nous offre toujours son reflet
mais le gouvernement lui nous offre une autre scène
qui ne veut pas un clou nous dit Jésus.
Anne la belette.
Le gouvernement à un bras long et un bras court.
Le bras long lui sert à prendre
et arrive partout où il veut.
Le bras court sert à donner
mais il n’atteint que les plus proches de lui.
Ignazio Silone
Merci, Anne, pour ce partage sur le destin du livre qui, en ami fidèle, aide pourtant à vivre !