Les anges sensibles
Festin de nuit, éclats dorés,
D’un verre à l’autre, rêve effleuré.
L’ultime goutte, fragile étoile,
Ange sensible, un souffle s’emballe.
—
Les rois de fer, leurs lois d’acier,
Façonnent nos vies sans plier.
Mythos aux poches en oursins insatiables,
Je ne me plierai à leur inflexibilité implacable.
—
L’humain se changera en androïde cellulaire,
Avec l’I.A qui impitoyablement prospère,
Tandis que les anges sensibles vacillent,
Sous l’ombre d’un monde stérile.
—
La terre murmure, l’eau s’étire,
La nuit s’efface quand l’aube soupire.
Un regard vif fend l’horizon,
Branchant l’ombre à un brasier profond.
—
Le peuple s’éveillera t’il, défi vivant,
Leur souffle brisé, leur rêve brûlant.
Les âmes marquées d’un long exil,
S’expriment à la plume d’un esprit fertile.
—
Puis l’écho s’efface, le monde s’endort,
Un soupir d’or, un vent qui mord.
Le bleu de mes vers prose sur une cime agile,
Ce qui fascine les anges sensibles
Puis au cœur des conflits sans la Bible
Sera l’éveil des anges sensibles, habiles
Fusse une reprise de votre texte du mois de janvier avec le même titre ?
Merci pour ce beau partage Patrice et au plaisir de vous lire.