L’ENFANCE
Enfant je rêvais à ce beau cheval blanc
Chevauchant la campagne à travers champs
Sur sa monture le torse bombé
Et fier comme un prince charmant
Se tenait un jeune cavalier métissé
Avec de grands yeux noirs étincelants
Il viendrait soudainement m’enlever
Moi sa petite soubrette de quinze ans
Qui dans mon sommeil l ’imaginait
Tel un futur amant me couvrant de présents
Ne dit-on pas travaille tes rêves
Afin qu’ils deviennent réalité
Ce qui fut vrai ce prince charmant
M’offrit souvent la fève qu’enfant
Je découvrais dans la galette des rois mages
Trois ans sont passés tel un mirage
Nous nous sommes aimés
Tels des forcenés sans trêve
Nous avons définitivement soudé
Notre union par ce lien qu’est le mariage
J’ai vécu un amour dans le partage
Nous nourrissant de cette sève
Qui est indispensable à nos corps fanés
Continuer à nous aimer tel ce conte de fées
Imaginé lors de mes jeunes années
Où enfant j’avais rêvé à ce prince charmant
texte de Colette Guinard
c’est joli
Je dois dire belle vie que voilà, merci beaucoup du partage touchant et sincère !
En complément ! Et pour nager dans le bonheur...
Merci, Colette, pour ce fabuleux partage, se terminant par la magique image :‘ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” !