S’il n’y avait pas eu le chemin approprié et la destination adéquate, il aurait été difficile de prendre ce fou train du temps.
S’il n’y avait pas eu le bon compagnon et le bon ami, il aurait été difficile d’attraper ce train du temps fou.
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Des pas fanés vers un voyage inattendu.
Un regard aux prises avec un point de vue,
De mon pâle visage effrayé et oblong.
Courte mémoire traquée habillée trop long.
En l’absence, l’heure est un orage violent.
Cheveux blancs au fil d’un temps éphémère, lent,
Prière et supplications sincères à Dieu.
Départ soudain plein de mystères sans adieu.
Un jour, Le train avait démarré lentement,
Avait roulé et accéléré doucement…
S’était perdu entre les chemins et les gares,
Puis était revenu à ses sens, bien que tard.
De derrière la fenêtre du train du temps.
Ma vieillesse est face à face avec mon printemps.
Tenant entre ses mains tremblantes un miroir,
Provoqué par les tendres moments de mémoire.
L’imparfait fut face à face avec mon parfait.
Regrettant parfois le temps pour ce qu’il m’a fait.
Le silence grandit et ses rides parlèrent.
Les mots se perdirent sur le chemin de fer.
Des mots mal interprétés d’un discours foutu.
Des erreurs détaillées d’un sentiment qui tue.
Points de vue jetés entre les lignes soudées.
À la recherche d’une station évadée.
Devant ma peur, devant toute cette douleur.
Le train du temps passa d’ici, devant ma porte.
Récolta encore des pointes de malheur.
Et brûla toutes mes feuilles, vertes et mortes.
Mains froides malgré cette énorme tiédeur.
Insensible, comme lignes ferroviaires.
Temps passager échappé des griffes de l’heure.
Déguisé en une fausse humeur printanière.
Avant que le fou train du temps ne soit parti.
Agitant mon mouchoir desséché du futur.
La faiblesse contrôle toutes mes parties.
Et les mots se déchaînent dans cette mouture.
Survivrons-nous aux griffes du temps, à ses heures…
À sa folie et à la laideur de ses rides ?
Nous devons échapper et sauter la longueur,
Des jours difficiles de ses chemins rigides.
Tout est perdu et gaspillé, quelle souffrance !
Tu es toujours dans mon cœur malgré ton absence.
Tu restes l’accalmie du gel de l’existence.
Souviens-toi que je t’aime en toutes circonstances.
Le train fou du temps pour un voyage inattendu, comme la vie qui passe sans que rien n’arrête le temps.
On reste alors seul avec sa conscience…
J’ai beaucoup aimé votre poème ,merci à vous mon cher Saber et à bientôt.
Un joli poème mêlant le temps qui défile et les sentiments qui restent.. Une opposition délicatement décrite. Merci Saber