On me dit que la terre est une roulette oblongue
Qu’a l’âge que l’on a la route est encore longue
Qu’il y’a tant de chemins
Que le temps vient user la flamme peu à peu
Qu’on ne se reconnaît plus quand on ouvre les yeux
Que sait-on de demain.
Mais j’en oublie le reste du monde
Tant je t’aime tu vois
Mais j’en oublie le reste du monde
Je n’entends plus que toi.
On nous croise tous les deux, ma main tenant ta main
Musardant dans les parcs, riant dans les jardins
Tant que dure le soleil
Certains nous dévisagent d’un regard étonné
D’autres qui nous sourient pourraient nous jalouser
Le ciel s’en émerveille.
Mais j’en oublie le reste du monde
Tant je t’aime tu vois.
Mais j’en oublie le reste du monde
Je n’ai d’yeux que pour toi.
On traverse en flânant les rues et les carrefours
Jusqu’à en oublier les fumées alentour
Des moteurs rugissants
Ma main sur ton épaule, je m’enivre à mon gré
Des gouttes de parfum sur ton cou déposées
En témoigne le vent.
Mais j’en oublie le reste du monde
Tant je t’aime tu vois.
Mais j’en oublie le reste du monde
Je ne sens plus que toi.
Abandonnant la ville nous goûtons le décor
Des murs nappés de ronces aux baies multicolores
Délice du palais.
On échange, insouciants, des framboises sucrées
Ainsi que la couleur de nos lèvres enlacées
En longs baisers fruités.
Mais j’en oublie le reste du monde
Tant je t’aime tu vois.
Mais j’en oublie le reste du monde
Je n’ai goût que de toi.
Sur des épis couchés ou des draps voluptueux
Laissons lèvres et mains tenir un langoureux
Langage de l’amour
Tout prend sous mes caresses du velours la douceur
D’un frisson qui navigue de ta nuque à ton coeur.
Et s’en revient toujours.
Mais si j’oublie le reste du monde
Je n’oublierai, de toi
Même si j’oublie le reste du monde
Jamais ta peau de soie.
A écouter ici en chanson :
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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