Au diable mon écran
Mon clavier et les touches
Devant ce cœur si grand
Qui bat et qui me touche
Son souffle a emporté
Mes voyelles et consonnes
Puis il les a jetées
Sans consulter personne
Mon alphabet se perd,
Il part à la dérive
Mes idées sont en l’air
Devant ce qui m’arrive
Ses mains, sur mes épaules
Ô divine douceur
Sont deux feuilles de saule
Du genre plutôt pleureur
Le poème vivant
Prend la place de l’écrit
Un moment captivant,
Volontiers, j’y souscris.
Brahim, je souhaite une longue vie à ton poème vivant.
Le poème vivant
Prend la place de l’écrit
Un moment captivant,
Volontiers, j’y souscris.