Assis tous deux à une table
Autour d’un lait-thé bien glacé
Au sommet d’un site admirable
Nous admirons passer l’été.
L’amour est une stratégie
Où l’on peut après chaque pas
Passer de glamour à trépas
Glisser du frisson à l’envie.
Relation à la Courbertin
Où l’essentiel, les dés jetés,
De grand soir en petit matin
Est d’avoir su participer
C’est toujours à deux corps perdus
Comme sans consigne ni retour
Qu’on lance les cœurs assidus
Sur le plateau des jeux d’amour.
Mais plus question de marche arrière
En toute saison, même l’été
Comme César ou Baudelaire
La passion franchit le léthé.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Une poésie à la beauté extaordinaire comme tu sais si bien le faire, en cet été que la passion puisse t’accompagner pour que l’automne soit sublimé et y trouver non pas les fleurs du mal de Baudelaire mais les fleurs qui sauront combler ton coeur d’amour et de bonheur,bonne continuation poète et merci pour tes sublimes vers.
Un immense merci chère Jeanne. Ah! si tu savais comme je les guette, comme je les espère ces fruits de la passion, mais ma vie est devenue la Passionata, la tragique et puissante sonate d’un autre Ludwig à qui Thérèse refusait sans cesse sa main. Les éditeurs l’ont appelée Elise, mais pour moi cela me ne dérangerait pas si ma blonde voulait que je l’appelle Venise. Les fleurs du mâle risquent vite de se faner s’il reste esseulé au delà du viable.
Merci Jean-marie, c’est magnifique, tu es vraiment un grand poète très talentueux qui nous fait rêver. On ne peut que t’encourager à continuer à nous émerveiller 🙏👍👌🥰🧚♀️❤️
Merci fidèle Gilda pour ton encouragement. Le talent est à faire remonter vers mes parents et vers notre Père céleste.
Joli,bravo Jean 😉👍
Merci chère Farida d’être venue battre des mains pour rafraîchir ma poésie caniculaire.
Sympa ton poème sur le sujet…
Vu la chaleur je ne m’étendrai pas sur le sujet, pas de corps à corps avec le texte.
Très beau nouveau poème. Mon ami poète. Toi le grand amoureux de l’amour et des femmes. Tout en respect.
Merci Maud les mots dits. Tu a lâché le maître mot : respect, l’envers de la médaille de la délicatesse.
Magnifique merci pour ce régal de mots Jean-Marie
A consommer sans modération, sans se “lécher” lasser…
au téléphone avec charon
je paye en monnaie de singes
mon séjour dans une saison en enfer
très drôle j’ai bu ce matin un lait- thé
Merci frère Olivier. Ma muse a dû souffler sur ton breuvage et dans l’oreille attentive de ta propre muse s’étant rincé l’oeil dedans. Mes hommages à l’abbé Charon (illustre curé de Chéroy).. J’irai mercredi prier sur sa tombe.