Petite fable affable
Indolence, procrastination
Paraissent tout à plein insupportables
À qui sait qu’un petit peu d’action
Ou, mieux, une saine réaction
Change en situation acceptable
Ce qui, de prime abord, est contestable…
Un cafard aurait bien voulu
Botteculer ses rejetons ignares,
Après avoir, de force forcé, lu
Leurs résultats scolaires, chose rare
Chez lui : quelle idée avait donc
Traversé son esprit alors ?… Mystère !
Il était, las, prompt à jouer du jonc
Sur le dos de ses gnares, cet austère
Mais là, les postério-propulser
Pourrait peut-être enfin leur impulser
L’élan nécessaire et explicite
Au bon travail et à la réussite…
Paraissent tout à plein insupportables
À qui sait qu’un petit peu d’action
Ou, mieux, une saine réaction
Change en situation acceptable
Ce qui, de prime abord, est contestable…
Un cafard aurait bien voulu
Botteculer ses rejetons ignares,
Après avoir, de force forcé, lu
Leurs résultats scolaires, chose rare
Chez lui : quelle idée avait donc
Traversé son esprit alors ?… Mystère !
Il était, las, prompt à jouer du jonc
Sur le dos de ses gnares, cet austère
Mais là, les postério-propulser
Pourrait peut-être enfin leur impulser
L’élan nécessaire et explicite
Au bon travail et à la réussite…
Pareille idée faisait grogner et gronder
Ces gredins, et tous les censeurs bégueules,
Pour qui la fessée est acte infondé
Et violence le moindre coup de gueule.
Et notre blatte voulait en pousser
À ouïr qui, à chaque réprimande,
Ne s’explique que d’un banal « Je sais ! »,
Laconique et lassé, sans autre amende
Honorable, n’ayant guère d’effet
Sur l’avenir quand un simple « Je fais ! »
Pouvait tout changer à l’état des choses
Sans qu’on y ajoute sermon ni glose.
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Bonjour Christian merci beaucoup pour ce magnifique texte que se ressource d’un état d’âme lié à l’Humain. Hé ben oui l’être change d’humeur suivant les circonstances de la vie . J’ai adoré ma lecture
Bonne continuation
Mes amitiés
Fattoum.
Merci Fattoum pour cet amical salut sur les terres du pays des fables. Au plaisir de vous lire…
Loin d’être un capharnaüm dans ce style de prose qui vous sied bien, le cafard fait homme n’engendre pas la mélancolie
Un bon ami m’a dit un jour que les problèmes sont comme les cafards : dès qu’on les fait sortir à la lumière, ils prennent peur et s’en vont.
Bel exercice d’équilibriste….comme j’aime
Merci Philippe, votre commentaire me touche très sincèrement. Au plaisir sans cesse renouvelé de vous lire…
D’écrire sur un cafard n’est pas chose facile, fallait oser, d’habitude il est plus décrier que cela..
Mais bravo cela me retire le cafard
Anne
Merci Anne d’avoir apprécier une bébête qui ne l’est guère…
Le cafard a la particularité de résister aux radiations atomiques et peut vivre une dizaine de jours sans tête…avant de mourir… de faim. Je partage donc sa tête sur un plateau avec Simone ! Merci Christian pour cette fable écrite d’une main de maître
Insecte fantastique n’est-ce pas et pourtant si mal aimé ?! Merci à vous de me trouver quelque talent dans un genre qui file le cafard à plus d’un écolier… Au plaisir de vous lire.
Toujours excellent, Christian ! Mais je n’aime ni LE cafard, ni les cafards …..
Alors j’irai chercher des poux à mascaret à puces la prochaine fois. Merci Simone pour ce petit passage du côté des animaux le moins beaux de ce bas-monde. Amicalement…
Ecellentissime
Vous êtes bien trop aimable MPaule. Merci à vous de passer par mes vers mi-sots…
“Je sais que je ne sais rien” disait l’immense Socrate. “J’entends et j’oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends” disait le grand Confucius ! Merci au grand sage qui nous résume tout ça dans sa fable généreusement affable !
Merci Brahim de tant de gentillesse et de votre fidélité. Au plaisir de vous lire…