La tendresse, c’est un geste, un mot
Mais l’automne, c’est un ouragan, un vent
Engendre nostalgie chagrin et regret
En faisant fin à notre cher été
Loin vers les horizons s’entendent
Les grands prés marécageux
Des groupes d’oiseaux immigrants
Se posent sur les arbres secs et creux
Pour que la beauté résiste
Brave hardiment cet ouragan
Ne craint ni la pluie ni le vent
Chagrin montre que la vie
Pareille à la nature se déshabille
Le temps doucement se faufile
Sans faire de bruit, c’est inutile
Mon espoir est délivrance
Je me confie à la nature
Qui guérit mes souffrances
Espérant que le beau temps s’annonce
La nature m’ouvre ses vastes horizons
Mon cœur si triste inlassable songe
Rêve d’une vie sans ouragan ni tourment
Enlacée de fatigue
Mon espoir est délivrance
Je rêve d’un monde ou l’amour ignore la souffrance
Fouzia El Mellah
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“Je me confie à la nature
Qui guérit mes souffrances”
C’est beau. Oui, la nature a des vertus therapeutiques.
Tout à fait…c’est le poème d’une chère amie qui aime beaucoup la nature
Quand j’ai lu le commentaire de Jean-Marie, j’ai vite fait d’aller voir ce châssis en question pour goûter d’un peu de miel.
Vous êtes un apiculteur qui vous confiez “à la nature”
“Je me confie à la nature
Qui guérit mes souffrances”
Ce miel a des vertus.
De ta plume suinte la tendresse comme le miel coule du cadre de la ruche.
Merci d’aimer ce bel écrit d’une chère je qui aime la nature
et ne cesse de se confier à elle pour guérir toutes ses souffrances
Merci pour ce bel et bon texte… de saison, Fouzia.