L’automne de quelqu’un – Marcel Charlebois

Le vent souffle la pénombre.

Les feuilles se déshydratent et s’amoncellent,

Tu as déjà un pied dans la tombe.

 

Le ciel se couvre d’hécatombes.

Tu frissonnes, octobre déferle,

Les champs gisent… monotones.

 

Au loin quelqu’un se ficelle,

Triste fin d’un été moribond.

Le regard empourpré par le gel,

Il renonce à sa vie vagabonde.

1979

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Marcel Charlebois

Marcel Charlebois (102)

J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.

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