J’ai bien beau m’accrocher à la belle espérance
Cette corde usée qui peine et s’effiloche
Malgré les certitudes et malgré les croyances
La route est parsemée de pièges, d’anicroches
Le rocher de Sisyphe, annihilant l’effort
Dévalant chaque fois la montagne abrupte
Décourage et fatigue, acharnement du sort
Obstruant le passage et fermant la route
A l’image du noyé qui refuse de périr
Je m’agrippe encore à mes derniers bouquins
Craignant un abandon et la peur de mourir
Dans une mer sans fond et peuplée de requins.
A mon tour de te dire Brahim : mais qu’est-ce qui t’arrive ? Je sais que “les chants désespérés sont les chants les plus beaux” mais celui ci ne te ressemble pas… Pense à tous tes amis qui te lisent et reviens nous vite demain avec ton beau sourire de poète du soleil !