Onze novembre mille neuf cent dix huit. Enfin !
Les belligérants cessèrent les hostilités
Et les vivants émus pensèrent à leurs défunts
Dans ce moment intense de la réalité.
Il suffit simplement de quelques écritures,
Pour que, de Rethondes, s’arrête le massacre
Et quelques généraux, soignant leur signature,
Convaincus que ce jour verrait aussi leur sacre.
A Paris, le bonheur fut incommensurable.
Le drapeau français flottait à Metz et à Strasbourg,
Grâce au sang versé des morts considérables
Qui n’ornaient point encore les stèles des faubourgs.
Il faudrait, qu’à jamais, ces monuments racontent
Un peu de ces soldats, dévorés par l’histoire,
Dont les noms étalés listeraient le décompte
De ces hommes tombés pour ce jour de victoire.
Les peuples étaient sûrs qu’après cette tornade,
Le monde réagirait au moindre courant d’air
Et que l’enfer vécu, dessous les canonnades,
Faisait que cette guerre serait La der des der.
© 07 11 1993 – DUTAILLY Philippe
Tiré du « Siècle en légendes »
Une semence a bien été enfouie dans la terre…
Ne se font pas seulement entendre des bruits de guerres…
On se demande parfois ce que nous enseigne l’histoire…
Ou du moins…quelles sont les leçons retenues…
Merci Philippe.
il faut croire que l’homme n’apprend rien ou qu’il n’écoute pas
N’est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre
La der des ders… Oui il aurait bien fallu..