les derniers se masquent qu’importe qui
les normes sont pourrissantes d’ruses artificielles
des larmes pour seule santé de l’âme
dans la majorité des cas les hommes et les états
Sont des impostures antistress dans le cocktail
nous sommes le futur – ici s’arrête l’homme
Matricule 29725 nous célébrerons ça comme il se doit
Près des sycomores
Nous marchandons tous avec Charon le paradis -l’enfer
Nous les autres ceux qu’on ne voit pas affres de l’existence
Je me libère je me libère en fait
En fête oui dans un siècle malade de ses saisons de sa raison
Je voulais changer le monde mais les gens ne veulent pas
Être sauvés de cette époque qui les fait roi ou fou
Dans leurs pyramides d’or et de larmes seule santé de l’âme
Je n’ai pas le sas d’échappement – meurtrissure formidable
Comme vampirisé par le pouvoir et la haine
Ces amants bagnards de l’obscurité
Je ne connais pas de sortilège pour éclairer un brin d’herbe
Dans la poche j’allume une mèche en rêvant d’étoiles
Qui sont des fées gardiennes de l’âme des choses comme
Un alphabet sacré qui emporte le secret des constellations
Je voudrais un voyage loin d’ici, pour de bon
Parce que je veux disparaitre, disparaitre dans les couleurs
Si vaste du décor ils veulent que je me suicide crie un gosse
Qui ne sait plus à quel sein se voué son age et son amour
La nuit est proche et je n’ai que ce poème en poche
Pour me rappeler de nous.
c’est l’évocation d’une joie universelle
mystique des esprits en connexion
L’ange sale – Olivier Gatin
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