On fréquentait les caves profondes,
De Saint Mich’ aux féeries vagabondes,
Où gaze le jazz’ n’ roll’ n’ rêveur
Mes éclairs d’âme se lovaient,
On était presque des oiseaux, on s’aimait,
Là où fleurit le pays de l’amour,
L’amour vibrant au cœur,
Et celui qu’est obscur en pleurs.
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Toi et moi, porteurs du feu,
Des songes au calibre sulfureux,
Avec des mirages gracieux à la pelle,
Nos cieux de lumière se mêlent,
Et j’écoute le mouv’, le swing de Saint Mich’.
Sa fontaine avec un long(ue) time british.
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Les gens s’envolent, indifférents à nos grimoires,
Et on en sait si peu sur la Terre, ses mystères de gloire,
Musicien, chanson d’amour, brûlent dans mon histoire.
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On fréquentait les caves profondes,
De Saint Mich’ aux féeries vagabondes,
Où gaze le jazz’ n’ roll’ n’ rêveur
Mes éclairs d’âme se lovaient,
On était presque des oiseaux, on s’aimait,
Là où fleurit le pays de l’amour,
L’amour vibrant au cœur,
Et celui qu’est obscur en pleurs.
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Transportés par le remède du désir,
Rue du Chat-Qui-Pêche nos rêves nous inspirent,
Caveau de la Huchette, clarté musicale dorée,
Mais pas de Hachette pour qui veut s’illuminer,
Dehors il fait mauvais, il faut bien s’lâcher,
Étudiants de Paris, vie brillante, noctambule sensible,
Le médiéval Saint Mich’ a esquivé Haussmann d’un dribble
Et au loin y a ces Visons claustrés, c’est terrible !
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On fréquentait les caves profondes,
De Saint Mich’ aux féeries vagabondes,
Où gaze le jazz’ n’ roll’ n’ rêveur
Mes éclairs d’âme se lovaient,
On était presque des oiseaux, on s’aimait,
Là où fleurit le pays de l’amour,
L’amour vibrant au cœur,
Et celui qu’est obscur, en pleurs,
Où gaze le jazz’ n’ roll’ n’ rêveur
Se Délier.
Surprise d ’ écriture
Déguise les esprits
Contrées d ’aventure
Révèlent fantasmes.
Entente de pensée
Communie espoirs
Les fleurs dansent
Des êtres à table.