Plancoët, Juillet 1997
L’absence
Peau mate, chevelure noire,
Elle se promène dans ma mémoire,
Que me vaut cet instant
D’avoir capturé l’aimant
Qui jamais ne m’a fait défaut,
Me donnant, à présent, tous ces maux;
Maux de tête, maux de ventre,
Et jamais un tel mot n’entre,
Mais hante mes nuits sans sommeil,
De ne plus à mon éveil,
La sentir juste à côté
De mon corps atrophié.
Ne sera-t-elle plus jamais,
Près de moi aux aguets,
Moi, continuant à l’attendre,
Désirant la reprendre
Pour à jamais l’aimer,
Que me reste-t-il à souhaiter;
Je sais qu’elle reviendra,
Et qu’au fond de mes bras,
Elle s’endormira pour toujours,
Afin qu’à jamais son retour
Ne se solde par son absence,
Ressentie comme une carence,
Que plus jamais je ne souhaite
Faire partie de mon être.
©1997 Hervé Outi
C’est beau mais c’est triste…. comme l’amour parfois