La Valse à trois temps – Colette Guinard

Celle que je dansais, lorsque j’avais 20 ans
Dans les bras de mon chevalier servant
Où nous comptions un, deux ,un ,deux, trois
En tourbillonnant, enlacés, le cœur en joie.

Nous allions, le samedi soir au bal de la mairie
Où, dans la salle de danse retrouvions nos amis
Puis le dimanche après midi à la guinguette
Chez Gégène en bords de marne c’était chouette.

Entre deux valses, l’orchestre entamait un tango
Où, alors nos corps se rapprochaient illico
Ses souvenirs embellissent ma vie d’aujourd’hui
Où dans mon fauteuil roulant, cela ne m’est plus permis .

Bien qu’au son de la musique je me trémousse
Et suis la cadence où je me la coule douce
Dans mon imaginaire rien n’est interdit
Puisque dans mon esprit je peux gambiller à l’infini.

Texte de Colette Guinard

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Colette Guinard

Colette Guinard (884)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

2 réflexions au sujet de “La Valse à trois temps – Colette Guinard”

  1. Ah ! Colette : Chez Gégène à Joinville- le- Pont, “Le Balajo”, “Le Tourbillon” rue de Tanger, etc. Et la valse à l’envers, en toupie, c’était pas évident. Mais que de souvenirs ramène avec lui “Le Dénicheur” !

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