Un soir, me sentant seul, je m’assis tristement
Sur la pelouse en fleurs et non loin du village
Pendant que l’astre au loin, descendait lentement
Et que les animaux rentraient du pâturage
Quelquefois, un passant me faisait un salut
Auquel je répondais par un signe de tête
J’étais trop absorbé par une belle vue
Celle du crépuscule, des plantes et des bêtes
Une cigale au loin, commence sa chanson
Un chien passe en courant ; il s’arrête, il gratte
Je vois ses yeux luisants, briller étrangement
Enfin, il disparaît dans la nuit, à la hâte
Je me retrouve seul, seul en train de penser
Aux instants de bonheur qui m’ont paru si courts
Quand, de son minaret le muezzin lança
L’appel à la prière, en cette fin du jour
Brahim. B
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Avez-vous pensé à ce vers de Hugo : “Une immense bonté tombait du firmament” ?
Il y a, me semble-t-il, dans votre poème du crépuscule, un appel à cette clémence (ou le sentiment de cette clémence).
Merci Brahim pour ce beau partage. Je suis de ton avis, on n’est jamais seul dans la nature et c’est le meilleur réconfort. et au loin l’appel à la prière…