Ce matin, tout paraît presque dérisoire
Fête Nationale transformée en cauchemar
Les pétards du très joli feu d’artifice
Se sont terminés sur un carnage à Nice
Après Charlie, les attentats à Paris,
Un camion fou a provoqué une tuerie
Là, sous le feu des lumières et des palmiers
Qui bordent la belle Promenade des Anglais
Plus rien ne les arrête, plus rien les dérange
Ils envoient leur Diable même sur la Baie des Anges
Dans la mer bleue d’une calme Méditerranée
Se reflète le rouge des corps ensanglantés
Encore tant et tant de victimes innocentes
Ont payé de leur vie cette guerre malfaisante
Aujourd’hui, point d’illusion sur l’avenir
Hélas, pire est peut-être encore à venir
A chaque boucherie, de grandes annonces
Mais au bout du compte, pour aucune réponse
L’état d’urgence n’est qu’un état symbolique
Dont se moquent royalement ces fanatiques…
Gilles Abadie
Oui c’est terrible d’inhumanité !