Petite fable affable
Une pie pérorait sous le vain prétexte
Qu’il ne serait point de fumée sans feu.
Elle faisait des explications de texte
Sur tous les propos, vil boutefeu,
Surpris ou épiés par cette sournoise ;
Elle inquisitait, de ses voisins,
Les faits et gestes. Cela faisait quelque noise
Car notre Mesquine, pas zinzin,
Interprétait toute chose à sa sauce
Poussant à la dispute, au combat
Et mieux à la rupture toujours fort grosse
De conséquences. Que de coups bas,
Par jeu, malignité et malice !
On finit par la laissait parler,
Lassé… mais, feignant de n’être plus complice
De ses clabaudages déballés,
Tout en écoutant tous ses mots horribles :
Elle a instillé, toute en roueries,
Le vain doute, ce poison des plus terribles,
Qui pourrit tout ce qui vous nourrit !
© Christian Satgé – mai 2014
hmmm, quoique de la difficulté au début à me laiiser aller à la lecture
je l’ai lue et relue, et même critiques et réponses. j’ai apprécié et souri
Ô je comprends mieux votre “mets” à mon “Mont Aigoual”… je le dis avec humour
oui la Pie intrigue bien plus que l’on ne le pense,et énerve à moindre vent
sachez-le cher fabuliste
vous avez trouvé votre trésor avec les fables
amicalement
o
Bonjour Christian. En plus d’être néfaste, dans votre poème, on dit “pie voleuse” ! Merci d’avoir personnifié cet oiseau.
Merci à nouveau Christian pour ce moment … bien cordialement … bien amicalement …signé par un voisin …
Il me semble avoir entendu parler d’un américain à la houppette blonde qui semble être bien placée sur les tableaux de ces pies néfastes. Combattons-les ! Elles sont toujours aussi fines vos fables, persistez en affabilité nos journées en deviennent joyeuses !
Merci Christian, souvent les personnes sont comme cela et interprètent à leur sauce en semant le doute , il faut en faire fi et se tenir à notre vérité qui n’est pas forcément celles des autres, et surtout des railleries mal à propos.