Sur un tabouret, au coin d’une rue new-yorkaise
Elle fait face à son carton
Assise, là, au centre de la foule new-yorkaise
Son carton est rempli de bonbons
Elle n’a pas l’air triste ni mal à l’aise
Ici, chacun se débrouille comme il peut
Dans la grande marée new-yorkaise
Elle n’existe que si peu …
Ils ont été achetés dans un magasin
Et elle les vend pour quelques cents
Elle gagnera peut être assez pour ne pas dormir ce soir sous un pont
La petite marchande de bonbons
Elle est calme et plutôt jolie, jeune et sans maquillage
Elle a l’air sage
Des gens qui n’ont pas grand-chose à proposer
Pour se trouver un droit d’exister
Dans la grande cité new-yorkaise
Dans cette ville sans pitié
Il sont chimiques et n’ont pas l’air bons
Vendus dans des cornets en plastique
Ses bonbons…
Alors, je rêve que je fouille mes poches
Pour en tirer quelque argent américain
Et lui acheter plusieurs pochettes
Qu’elle passe au chaud la nuit qui vient
…Dans un hôtel un peu correct
Cette petite jeune femme honnête
Et je repars, l’esprit chagrin…
Dans cette ville où rien ne s’arrête
… même pour les gens de presque rien
Ce que la misère peut faire ! Des enfants innocents victimes de l’injustice humaine subissent misère et peine ! Merci pour ce partage décrivant une triste réalité !