La nuit claire on voit – Lucienne Maville-Anku

 

Quand on est transparents
Et que transparents on est
Tout est en soi transparent
Tout est pour soi apparent
La nuit claire on voit
Et on voit clair la nuit
Mais la nuit ne le voit

Tels qu’on est la nuit ne voit qu’on est
Car transparente elle n’est

©Lucienne Maville-Anku, 14/04/21, 09 :26

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (749)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

18 réflexions au sujet de “La nuit claire on voit – Lucienne Maville-Anku”

  1. La nuit , Lucienne, nous enveloppe dans son drap de mystère et n’est claire que pour celui ou celle qui la voit comme noir cocon de coton, et s’y abandonne dans le sommeil ou la réflexion.
    La nuit, Lucienne, n’est que noire, aucunement transparente. Si je vois le noir, c’est comme un peintre sur le tableau qui naît de ses mains et surtout de son esprit, c’est que le noir n’est pas le “rien”, il est là pour nous éclairer par son absence de lumière, cette lumière qui quelquefois nous aveugle et nous rend aveugle.
    La nuit Lucienne, lorsque mon esprit est en éveil, je garde les yeux ouverts, comme pour mieux voir. Voir c’est comprendre sans se méprendre, c’est apprendre aussi que ce que nous voyons n’est pas toujours le reflet de la réalité. Si je laisse tomber un marteau et une plume de la même hauteur, le marteau atteindra le sol en premier. Et pourtant la physique a des lois qui disent qu’ils devraient arriver en même temps. Ces lois ont raison, sur la Lune l’expérience a été faite et ces lois prouvées. Donc ne jamais se fier aux apparences qui peuvent être trompeuses. La nuit me voile les apparences, et je me connecte à la réalité, celle que je crois être, avec toutes mes fausses idées reçues…

    • Merci, pour ce looooooooooooooooooooooooong commentaire en
      prolongement très intéressant…. Je n’ajouterai rien que mon, “merci” et mon émerveillement devant “l’œuvre de La Poésie qui œuvre en nous alors qu’on semé des …………………….grains…”LMA
      Et le semeur qui sème abondamment peut s’attendre à une belle moisson.
      Super Alain. Bravo. Après ma 1ere lecture….. beau texte…d’une autre dimension de ta poésie…qui “transparait apparemment” :)

        • Alain, Reste suspendu… Ne laisse aucun aspirateur, il y en a toujours qui gravitent dans les éres, dans nos temps forts, aspirer ton souffle et te faire subir les effets de la loi de la gravité…reste, ton ballon plein d’air..
          “Moi, je reste. suspendue. Je le suis. C’est une saison, Souffle le vent. C’est un temps fort qu’on vit.
          Le corps des poètes, j’imagine est en train de le vivre partout. Je le sens. J’ai des frissons. Plus de pour temps pour dormir et sommeiller. Passe le temps…etcetera….”

          Amitiés.

        • j’écris sans me poser de questions sur le style,
           
          C’est ainsi, que j’écris et suis ainsi le flot
          Sans essayer de toujours coller les mots
          Ne pas coller pour coller les mots
          A moins de vouloir que ça soit « rigolo »
          Et celui qui lit avec les yeux du cœur
          Se connectera et trouvera que c’est beau
          Le cœur parlant au cœur et lui faisant écho
          frais comme un verre d’eau…

          Et encore bravo…

        • “et suis ainsi le flot…”
          et tu es (suis) ainsi le flot… Mer et mère des mots de ta poésie..
          et tu marches derrière (suis) tes mots, là où ils te mènent… Ou t’entrainent.

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