Au loin j’apercevais par dessus cet étang
Un banc qui me parut si beau si confortable
Celui-ci brillait de son bois d’acajou tant
Le rouge de l’écorce fut éclatant
Je trouvais si navrant qu’aucune fille n’y soit
D’une brindille j’exauçais ce souhait
La muse fut brune les épaules dorées
La nuque rougie par un soleil qui s’abat
J’écris ses couleurs de ma place de peintre
Ma palette posée dans l’herbe si rosée
Je peins son corps, son cœur, aux reflets de l’étang
Le pinceau, dessine de rose son étreinte
La plume légère fait durer ce moment
Je crains l’instant où l’encre disparaîtra
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