La Hokhma
Les questions s’agrégeaient.
Face à la virulence;
L’induction sournoise et les discrédits
Se nichaient en l’être ductile.
Confiscation, sabotage de tout plaisir
Indécence, Impudeur. Terre minée!
Le pourquoi de ce déjà là, déjà connu, maintes fois répétés.
Ce prédictible
L’être l’aperçut trop tard.
Ne plus poser de question serait la faute profonde,
Invariable, Incorrigible, Inflexible
Le brise-glace avançait en cadence
Sur une vague au rythme ternaire
Afin que cessent de s’écrire
Les non-réponses et lettres mortes et fins de non recevoir…….Et
Ce dévoilement du caché
Cette manifestation d’un secret
Éclaireraient un pan entre vérité et savoir.
L’indignation voir l’outrage
Naissent de cette violence du silence
De ces paroles restées au bord des lèvres
De ces mots cadenassés qui n’ont pas de clefs
De ce non questionnement.
Oh tours inexpugnables
Face aux trois pions figurant des serrures
Laquelle? Inespéré bonheur
Laquelle laissera s’entrouvrir sa lourde porte d’ébène?
Commentaire : Primo Levi demanda un jour à un des gardiens d’Auschwitz:
“- Pourquoi tout cela?
-HIER IS KEIN WARUM (Ici il n’y a pas de pourquoi) lui répondit le SS.”
C’est ainsi que l’humanité fit naufrage dans le ” sans-pourquoi”.
( Invitation au talmud M. A Ouaknin )