La force du repos – Lucienne Maville-Anku

Toute terre que l’on cultive
Toute terre qui se cultive
Pour que fertile elle nous soit
Et demeure productive
De repos n’a-t-elle besoin
Des pluies de sa nuée
Des nuées de sa pluie
Bienfaits de ses rosées
Toute terre que l’on cultive
Toute terre qui se cultive
Pour que de lassitude
L’emprise elle ne soit
Captive de servitude
D’excès à son endroit
De la force du repos
N’a-t-elle si grand besoin
©
©Lucienne Maville-Anku, 22/10/20

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (799)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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4 Commentaires
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Maria Carméla Duhin-Carnélos
Invité
1 novembre 2020 19 h 05 min

Quel beau poème ! Un témoignage de force et de courage ! Des mots percutants! Bravo Lucienne!

Alain Salvador
Membre
24 octobre 2020 9 h 04 min

Homme avide
Être cupide
Sol épuisé
Trop cultivé

Sol inondé
Terre fécondée
Fertilisée
Puis récoltée