La corniche entre Banyuls et Cerbère – Alain Salvador

D’un côté sont les vignes,
De l’autre beaucoup plus bas,
La mer qui se résigne
À rester toujours là,
Malgré ses grandes colères
Entaillant les rochers,
Pendant des millénaires
Sans jamais fatiguer.

Il y a la corniche,
Enlacée de lacets,
Les pauvres comme les riches
L’empruntent sans se lasser.

Quand vient l’heure des vendanges,
Les coteaux sont soudain
Peuplés d’êtres étranges,
Sécateur à la main,
Entonnant des louanges,
Cueillant le doux raisin.

Les barques catalanes
Déploient leur voile blanche,
Dans un pré brait un âne
En cette fin de dimanche.

D’un côté sont les vignes,
De l’autre beaucoup plus bas
Les Pyrénées se signent
Par des croix plantées là.

La méditerranée,
Aux reflets du Soleil,
Vous invite à rêver
Quand viendra le sommeil.

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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