La Camarde qui me guette – Robert Dubé

 

La mort est toujours un mystère,
Et jamais un seul trépassé
Me la raconter a daigné.
Leur omerta est délétère.

Où, quand, comment elle viendra ?
Pour venir à bout de m’abattre,
Si je peux alors me débattre,
Combien de temps il lui faudra ?

Mon âme n’est pas trop inquiète
Et la Camarde qui me guette
Je l’affronterai sans effroi.

Mourir se doit d’être facile,
Car déjà plus d’un imbécile
Y est parvenu avant moi.

Robert Dubé

Robert Dubé (8)

Bonjour,
Je suis né au Canada (Québec) pendant la deuxième guerre mondiale, plus précisément en 1942. Suite à cinquante années de carrière, j'ai enfin pris ma retraite. Pendant mes années actives, j'écrivais à l'occasion de courts poèmes, surtout des sonnets, pour souligner des anniversaires, pour rendre des hommages ou pour divers autres évènements. La retraite a été l'occasion de composer de façon plus assidue plusieurs poèmes sur des sujets divers.

Erdez

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Lucienne Maville-Anku
25 octobre 2025 11 h 28 min

L’on voit passer le temps
L’on voit que la mort vient

Mais du temps seul, la mort ne dépend.
Vivons alors chaque instant de nos vies en attendant dans la sérénité que procure seule la vie.
LMA.

Gérard Lepoutre
24 octobre 2025 12 h 07 min

Bonjour Robert,

“Va où tu veux,
Meurs où tu peux.”

La Mort, de tous les temps, demeure
L’un des mystères de l’Humanité.
Saurons-nous, un jour,
Le fin mot ?
Le mot de la fin ?

Cordialement.
G.L.

Jean-Marie Audrain
Membre
23 octobre 2025 22 h 38 min

Brassens n’aurait pas dit mieux. Heureux que tu gardes l’âme sereine sachant qu’il est toujours joli le temps passé, une fois qu’on a cassé sa pipe…