La banlieue se la fait belle. Photo du Val-de-Marne.
La banlieue selon certains, déraille comme un tgv mal entretenu, pourtant, les wagons sont tagués par une conception de vie, qui se veut grandiose.
Les hommes politiques et le quatrième pouvoir, critiquent, assassinent les banlieues en poussant aux crimes, dans des provocations qui naissent dans l’air d’un journal, qui tient plus de l’intox que de l’info.
Avenue Montaigne, les fleurs de lys sentent la naphtaline, les rêves n’existent plus, ils sont à peine imaginés, qu’ils sont ingérés sans aucun plaisir.
Vous parlez de la banlieue, de ses cotés sombres, de son insécurité et de la peur quand le soleil se couche, vous, qui habitez les beaux quartiers.
Moi, je vous parlerai de son crépuscule quand il se love sur les tours.
Le rêve américain nait à ce moment-là.
Sur nos murs lépreux naissent des graffitis qui font pâlir les maitres d’art.
Comme la page d’écriture de Prevert où les pupitres deviennent arbres, pour moi, les fumées d’usines disparaissent dans un coucher de soleil flamboyant, laissant place à la route 66.
Vos bugattis et vos rolls vous donnent un sourire narquois.
Le tram m’offre un sourire d’humanité quand un Africain se lève pour laisser sa place à une vieille dame, quand le voisin du dessous porte les sacs trop lourds, d’une dame sans âge.
Les pauvres aidant les pauvres. Vous faites mieux?
Comme une rêveuse qui imaginait l’ américain dream, je voyage de tag en écrit.
La banlieue qui n’est pas que morose.
Les riches sans le peuple ce n’est plus rien, vous existez parce que nous sommes là
Dites nous merci.