L’ Afrique – Anne Cailloux

Marrakech le soleil qui se levait sur la médina

M’offrait le bonheur et la bonne humeur.

La place Jeema el fna et son peuple multicolore, le vent chaud qui soufflait dans mon cou, pareil à des caresses.

Le charmeur qui charmait pas que les serpents, le thé à la menthe, inoubliable. Le premier verre pour la terre…

Terre berbère si pauvre est si riche dans l’âme, terre magique, je ne t’oublie pas.

Mozambique, terres d ‘Afrique, peuple qui voyage par la pensée.

Les costumes sont créés avec des bouts, pris de-ci de-là, tout froissés, mais ils les portent aussi bien que les ministres. Les bouteilles d’eau font de remarquables chaussures pour les enfants, décorées par les mamans.

Makondé l’enfant malin, à fabriqué un téléphone avec un morceau de bois, les touches sont plus vraies que nature. Il téléphone à ses cousins qui sont au loin. Conversations imaginaire. Tout les enfants le badent, faisant de lieu leur demi-dieu.

Parfois le repas est fait de galettes de terres, cuite au feu de bois. Certains boivent de l’eau croupi, s’offrant la dysenterie, pas le choix. Leur sourire est offert avec le bonjour, c’est leurs plus belles richesses. Ils sont heureux dieu veille sur eux.

De l’Afrique aux pays sud-américains, les peuples les plus pauvres offrent davantage, que n’importe quel nanti de la planète.

France.

L’enfant s’ennuie il passe sont temps entre son I Phone et sa Play station, se fichant de maman qui est fatiguée, se moquant du vieux monsieur qui ne peux pas marcher, s’asseyant dans le bus, laissant la dame âgée debout, mettant la musique sur son enceinte à fond, sans aucune gêne sans que personne ne bronche.

Papa lave son Audi tous les jours, remplissant l’eau de la piscine. Deux poids deux mesures.

Les poubelles vomissent tellement la nourriture déborde.

Monde si différent selon la culture, l’ éducation.

Que Jaime ses pays ou l’amour domine…

A tous ceux que mes pas ont croisé : d’Afrique, au Antilles, en Andalousie, de-ci de-là, dans tous ses pays en guerre, ou les présidents se goinfrent pendant que le peuple meurt dignement.

Je parlerais toujours de vous, vous êtes une cicatrice dans mon cœur.

En hommage à Monboudou et ses tenues multicolores que j’appelais Monsieur le président.

Dieu reconnaitra les siens.

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Anne Cailloux

Anne Cailloux (354)

Depuis ma naissance, je fus autodidacte et trop rêveuse.Spécialiste dans l'art thérapie et les maladies neurodégénératives, j’essaie de retenir le temps des autres et du mien.. Quelques diplômes, une passion pour l'art et les poètes. J'ose dormir avec Baudelaire.Je suis une obsédée textuelle . Je peins, je crée et maintenant j’écris. Je remets cent fois mon ouvrage pour me corriger. De quinze fautes par lignes je suis passée à quinze lignes pour une faute... Deux livres en préparation et peut-être un recueil de poèmes, si Dieu veut.Anne
Je suis une junky des mots..

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Véronique Monsigny
Membre
18 octobre 2023 17 h 41 min

Bravo et merci Anne pour ce texta poétique haut en couleurs. L’Afrique, comme l’Inde, est un continent pauvre selon nos critères mais si riche de coutumes, de joie de vivre et de capacité à vivre de pas grand chose en apparence. On en revient à la fois perturbés dans notre petit confort mais si riche en humanité. Au plaisir de vous lire.