Je ferme les yeux
Je ferme les yeux
Dans un répit de bonheur,
J’oublie mes soucis
Et j’oublie mes peines.
Je vole dans un grand ballon
Ses couleurs sont gaies comme la joie,
Depuis la fenêtre du ballon
Sont rentrés des oiseaux bénévoles.
Ils m’ont chanté la belle vie
Paradisiaque, ils m’ont dansé
La belle symphonie des amoureux heureux
Des tourtereaux imbibés par la pluie,
Ils s’arrêtent net, devant ma joie fabriquée
Par mon imaginaire triste, ils stationnent.
Ah ! J’ouvre grands les yeux
Je vois un ciel nuageux
Les étoiles sont couvertes
Par un drap pluvieux.
La joie m’apprivoise comme une fée
Qui arrive de la galaxie magique,
Mon royaume de rêves
M’a permis de vivre une joie intense.
Ce rêve m’a reposé d’une nervosité
Qui a brûlé mes nerfs ce soir,
Je regardais des automobilistes
Qui veulent circuler dans l’allée des piétons.
Derrière cette allée
Il y a un fossé
Si les piétions reculent derrière
Ils tombent dedans,
Les automobilistes se foutent,
Pour vu qu’ils passent les premiers
Et qu’ils aillent au diable les piétions
Selon leur conduite égoïste
Ils veulent dire après moi
C’est le déluge.
Où allons-nous ?!
© Fattoum Abidi 10.10.2016
Heureusement que nous avons la possibilité de rêver et que personne ne peut nous l’enlever, chère amie. Le rêve est en effet une thérapie qui permet d’oublier les comportements débiles de certains. Merci, chère amie, pour le partage de ce rêve qui fait monter la sève , à l’approche d’un jour nouveau qui se lève !