Jamais ne s’ouvre cette porte – Guillaume Aatira

Pandore de mes rêves fous,

Trésor qui cache ma lumière.

Elle est derrière ton verrou,

La garderais-tu prisonnière?

.

J’écoute le chant du hibou

Qui cite les heures qu’emporte

un amour cruel et jaloux.

Jamais ne s’ouvre cette porte.

.

Pour compter ma douleur, mon mal,

J’ai gravé de mes mains, l’ivresse

Du temps fuyard, du temps fatal

Passé devant sa forteresse.

.

Mais le hibou chante toujours

Et toujours j’attends de la sorte,

Comme une statue, sans détours.

Jamais ne s’ouvre cette porte.

.

Là,sa fenêtre s’illumine!

La nuit a aussi un soleil!

Je sors de ténébreuses mines

Pour voir le jour et mon éveil.

.

Elle vient! blanche, d’un pas égal

Comme marcherait une morte!

Déjà, le phare est un fanal.

Jamais ne s’ouvre cette porte..

.

O, amants, chérissez l’amour

Que vos baisers soient ses cohortes,

Car quand la mort est son séjour:

Jamais ne s’ouvre cette porte.

©G AAtira

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1 Commentaire
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Invité
26 février 2020 15 h 42 min

Probablement mon poème préféré venant de vous. A force de lecture et de relecture, il me semble le connaître presque par cœur et il en reste toujours aussi transportant. Bravo à vous, merci pour cet écrit.