Pandore de mes rêves fous,
Trésor qui cache ma lumière.
Elle est derrière ton verrou,
La garderais-tu prisonnière?
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J’écoute le chant du hibou
Qui cite les heures qu’emporte
un amour cruel et jaloux.
Jamais ne s’ouvre cette porte.
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Pour compter ma douleur, mon mal,
J’ai gravé de mes mains, l’ivresse
Du temps fuyard, du temps fatal
Passé devant sa forteresse.
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Mais le hibou chante toujours
Et toujours j’attends de la sorte,
Comme une statue, sans détours.
Jamais ne s’ouvre cette porte.
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Là,sa fenêtre s’illumine!
La nuit a aussi un soleil!
Je sors de ténébreuses mines
Pour voir le jour et mon éveil.
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Elle vient! blanche, d’un pas égal
Comme marcherait une morte!
Déjà, le phare est un fanal.
Jamais ne s’ouvre cette porte..
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O, amants, chérissez l’amour
Que vos baisers soient ses cohortes,
Car quand la mort est son séjour:
Jamais ne s’ouvre cette porte.
©G AAtira
Probablement mon poème préféré venant de vous. A force de lecture et de relecture, il me semble le connaître presque par cœur et il en reste toujours aussi transportant. Bravo à vous, merci pour cet écrit.