J’ai fait alliance avec la liberté – Lucienne Maville-Anku

J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être assujetti
Dans les liens des reins de mes pères
Libre je suis. Libre je resterai
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être aliéné
À Dieu qui me veut libre j’appartiens
Libre toujours il me voudra rester
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être déporté
Tassé en cale d’un navire négrier
Libre je suis. Libre veux-je rester.
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être condamné
De l’amour qui libère suis-je l’esclave
Non des chaînes de la haine qui entrave
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être asservi
Dans un autre sein libre je suis née
Sous l’égide de la vraie liberté
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être chosifié
Modelé dans des matrices meurtries…
M’amine l’esprit de la liberté
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être confiné
Ô fuis-je les maillons des chaînes encor’
Libre je veux rester dans ma pensée
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être capturée
Pour toujours libre je demeurerai
De sa prison peut-on se libérer…
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être minimisé
Ô les entends-je parfois les chi-ens
De maîtres si enragés qu’ils aboient !
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être enchaîné
Ô la chéris-je ma liberté si chère
Acquise aux prix du sang de mes grands pères
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J’ai fait alliance avec la liberté
Pour être où que je sois ou n’aille libre
Et ne jamais de rien ni de personne
Redevenir un être colonisé
Libre je suis. Et libre resterai-je
Scellée du sceau de l’éternité : libre !
🕊
©️Lucienne Maville-Anku, 23/01/22

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Lucienne Maville-Anku

Lucienne Maville-Anku (749)

"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.

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