Intelligence « artificielle », dites-vous !
Quand on sait que l’intelligence
Sert autant la bêtise que l’heureuse surprise
Je parle de celle
Qu’on a omis de qualifier de naturelle…
Quid de cette nouvelle venue, dite « artificielle »
Dont les « inventeurs » pensent l’issue imprévisible, quant à elle !
Ainsi à nouveau Frankeinstein a-t-il les mains libres
Pour exposer l’humanité à un colossal danger
Faire un tas avec tout ce que pense savoir toutes nos têtes cervelées
Puis, aidé par un outil, à un monde parallèle, emprunté
Monde mathématique, statistique, numérique
Logistique, anéantique …
En tirer un « médian » universel
Ultime référence de la collective bien-pensance, de la vérité révélée pour lui comme pour elle !
Comme une loi
Pour moi, pour toi, qui que tu sois…
Fourches caudines, bêta bloquant pour ta liberté, ta créativité individuelle
Même si en un premier tu en es ébaubi, as-tu bien compris où tu mets les pieds
mon enfant chéri ?
« Dieu, qu’avons-nous fait de nos mains ? »
Photo : Henri Bonin ©
Ayant dépassé 80 ans, Rémi Guillet voit dans son rétroviseur 40 années consacrées à la recherche de chemins pour améliorer l’efficacité énergétique et écologique de la combustion des énergies fossiles et a souvent publié les résultats de ses travaux, travaux jamais véritablement abandonnés puisque l’hydrogène a récemment pris le relais dans ses préoccupations consacrées à ce thème.
Sa retraite venue au début des années 2000, il entreprend également des travaux universitaires « pour plus d’équité dans le partage des richesses produites par l’économie libérale ».
Dans le même temps, il consacre une part de ses activités à diverses formes de bénévolat, en associations ou en EHPAD et développe à cette occasion une méthode en aide à l’apprentissage de la lecture de la langue française.
En 2015, il écrit ses premiers ouvrages « littéraires » et son premier poème intitulé « Merci à nos sens » … (Cf. Rémi Guillet / Ed. Mers du Sud).
Voir (/ NET) "Rémi Guillet bibliographie" pour accéder à l'ensemble de ses publications.
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En conclusion, on devrait dire intelligence artificieuse ?
A comprendre que je suis très réservé quant à l’utilisation d’un tel “outil”!
L’être humain doit évoluer, c’est sûr, selon moi avant tout vers la tolérance… (Cf. le Bouddhisme qui place cette vertu au-dessus de toute autre). Je pense que vous avez compris mon choix à ce sujet si vous lisez mes “poèmes, et vous suggère également de lire mon dernier livre “Mon chemin vers l’agnosticisme” (ed. L’harmattan/ les Impliqués).
Pour autant, une intelligence qualifiée d’artificielle (voire d’artificieuse) qui ne peut qu’aboutir à une intelligence uniforme, médiane, réponse ne dépendant plus de celui qui l’interroge est , selon moi, la négation de l’intelligence de l’homme dans sa singularité et la pertinence (de son intelligence justement !). Avec l’I.A., finit la critique éclairée, finit (à court terme) la créativité individuelle…
Je suis complètement d’accord avec vous Rémi.
Je tiens juste à souligner un petit détail dans cette affaire, c’est que ce qu’on appelle l’intelligence artificielle, c’est loin d’être nouveau, c’est juste l’appellation, car le système est en chemin depuis bien des décennies.
Vous savez, l’ordinateur…
Tout ça me fait beaucoup rire mon pauvre ami et je me revois avec mon premier pc dans les années 80 où il y avait des pédales , aucun graphismes, que du code…
Quant à moi j’ai aussi connu l’ordinateur pneumatique…
A la fois figé dans ses dogmes et outrancier dans ses évolutions technologiques, voilà ce qu’est le monde (ou plutôt l’humanité depuis bien longtemps…).
RG