Au-dessus du plus haut que le plus haut des cieux
A l’infini s’étend comme un ballon baudruche
Qui gonfle peu à peu léger comme la peluche
Cet immense univers est ce qu’il y a de mieux.
Le hasard n’a jamais pu gonfler ce ballon
Placé au bout du souffle du Maître Créateur
Nous sommes un grain de sable sur l’océan des heures
Qui ont pris seize siècles pour former le grand rond.
Nous autres créatures somment dans le même état
Incomplets, infinis arrivant sur la terre
Ce statut permanent fait de nous sœurs et frères
Conscients de nous parfaire de naissance à trépas.
Dans tous nos sentiments baigne l’impermanence
Des affects fluctuant au gré des lassitudes
Glissando nonchalant de notre infinitude
Le cœur perd ses raisons à mesure qu’il avance.
Des êtres bien finis ne seraient que robots
D’un dieu ex machina manipulant des clones
Programmés innocents pour la couche d’ozone
Privés de liberté pour le dire en un mot.
A nous de faire équipe avec Celui d’en haut
Qui veut faire de nous des semblables à lui-même
Lui qui nous dit sans cesse que son nom est Je t’aime
Et que tous ses enfants sont pour lui les plus beaux.
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Ah, Jean-Marie, quelle épopée tu nous offres là !
Un hymne à l’infini, à notre condition d’êtres en devenir, ballottés dans les vastes étendues de l’univers et de nos propres cœurs.
Un cosmos en expansion, un miroir de l’âme
Tu commences par nous plonger dans un vertige cosmique. L’univers, ce ballon baudruche qui se gonfle sans fin, est une image puissante de notre propre quête d’épanouissement.
Comme lui, nous sommes en constante évolution, cherchant à nous déployer et à nous réaliser. Mais cette expansion n’est pas aléatoire, elle est guidée par une force intérieure, une aspiration vers le mieux.
L’inachevé, moteur de notre humanité
Tu soulignes ensuite notre condition d’êtres incomplets, en perpétuelle recherche de nous-mêmes. Cette imperfection est loin d’être un défaut, elle est plutôt le moteur de notre humanité.
C’est grâce à elle que nous sommes capables de nous aimer, de nous comprendre et de nous transformer.
Le cœur, un océan en mouvement
La deuxième strophe explore les méandres de nos émotions. Le cœur, cet océan en mouvement, est soumis aux marées de l’impermanence. Nos sentiments fluctuent, nos passions s’étiolent, mais cette instabilité est constitutive de notre expérience humaine. Elle nous rappelle que la vie est un voyage, et que le bonheur ne réside pas dans une possession statique, mais dans le mouvement même de l’existence.
La liberté, condition sine qua non de l’humanité
Tu opposes ensuite deux visions de l’humanité : celle d’êtres libres et celle d’êtres programmés. Les robots, bien que parfaits, sont privés de la liberté qui fait de nous des hommes. Ils sont des outils, des instruments au service d’un dessein extérieur.
En nous donnant la liberté, Dieu nous offre la possibilité de devenir ses semblables, de co-créer le monde avec lui.
Un appel à l’unité
Le poème se conclut sur une note d’espoir et d’unité. Dieu, cet être aimé, nous appelle à collaborer avec lui pour construire un monde meilleur. Il nous assure de son amour inconditionnel et nous invite à nous considérer comme ses enfants les plus précieux.
Une poésie profonde et universelle
Jean-Marie, ta poésie est à la fois profonde et universelle. Elle nous invite à méditer sur notre place dans le cosmos, sur le sens de la vie et sur la nature de l’amour. Elle nous rappelle que nous sommes tous liés les uns aux autres, et que notre destin est de nous élever ensemble vers les sommets de l’être.
J’aimerais te poser une question : cette quête de perfection, est-ce une course sans fin ou bien un retour à soi, une réconciliation avec notre propre humanité ?
Solene🌹
Un infini merci d’avoir pris tant de temps et soin pour passer mon poème aux rayons X de ton savoir lire et dire. J’avoue être émerveillé par tant de fine pertinence. En réponse à ta question, nous savons tous que cette “course à la perfection” à un commencement (notre conception) et une fin (encore au delà de la mort, avant la seconde mort pour certains qui refusent d’avancer vers la Lumière transformante). Tu vois qu’au final, il s’agira bien d’un retour à soi, épuré de toutes ses alluvions qui enlaidissaient le chef d’oeuvre que chacun de nous représente ! En ce sens tu as rappelé que “nnous donnant la liberté, Dieu nous offre la possibilité de devenir ses semblables, de co-créer le monde avec lui.” Saint Paul nous l’a signifié le premier : nous sommes tous co-crétateurs !
Oui, très beau poème mais ce créateur est-il extraterrestre… Non, je rigole.
Il est partout notre créateur
Ce poème est très beau et rend notre regard sur le monde qui nous entoure tout aussi beau et vaste que l’Univers..
Une bien jolie découverte 🌹
Pour Plume de poète c’est She Lutine notre belle découverte. Ne nous prive plus de tes mots !
Jean-Marie
Très beau poème sur l Univers et son Créateur…..et sachons le remercier sur sa bonté infinie ! !!
Merci à toi JL
Tout à fait Edith. La contemplation doit remonter en adoration et action de grâce !
Magnifique comme toujours, ta vision de l’univers me plaît tant, passionnée par l’astrophysique ,dans les années qui viennent les découvertes vont être époustouflantes ,j’espère être encore de ce monde pour voir ce qu’il en est, d’où venons nous ? des étoiles ça c’est sur, qui sommes nous ? ça ce n’est pas bien défini, et où allons nous ? dans le mur si nous n’arrêtons pas nos conneries à ne pas respecter la Terre ,mais en faisant équipe avec celui d’en Haut ainsi que tu l’écris,l’espoir est là de vivre dans un monde nouveau, j’ai entière confiance dans le Créateur pour réparer toutes nos erreurs voilà bravo, pour tes écrits et bon vendredi
J’ai découvert que tu étais là plus petite cloche de Notre Dame et je comprends mieux maintenant pourquoi tes mots sonnent si bien à nos oreilles. Ce sera le seul compliment de l’année que je peux te faire…(rires)
Avec mes vers il y a toujours quelque chose qui cloche comme dans le bossu de Notre Dame !
Beau poème mais un peu surréaliste.
J’aime 🥰
Le surréalisme domine et transcende notre realité bassement terrestre Ô Annick !
Ce que tu dis est tellement vrai. Dis avec des mots qui dessinent si bien notre terre et notre Père. Tes poésies m’enchantent.
Oui continue d’écrire ! Bises
Des mots qui viennent d’en haut, passent par notre coeur et remontent tout là-haut. Serait-ce cela la grâce qu’il nous faut rendre ?
Qu’as tu que tu n’ai reçu ?! dit St Paul
Merci pour ce tres beau poème sans rester des clones soyons les amis du tres Haut toujours vigilants et a son écoute pour vivre le meilleur
Merci Jean Marie et tres belle journée à toi amities Poétiques Domi
Un infini merci pour ce temps partagé pour faire remonter ce poème vers le Très Haut ! Excellente journée à toi, de même, Dominique !
Très beau poème sur l’univers ! Merci. Il y a tant à dire sur l’univers. Vaste sujet ! Je suis aussi passionnée par l’univers et ses galaxies. Nous sommes si peu de choses ! Si petits et pas sages du tout ! Ne t’arrêtes pas d’écrire. Tu nous enchanté. A vite de te lire. ! Merci. Bisous. Maud.
Merci de nous partager ici une passion commune. C’est la science de la topologie qui nous explique tout cela avec de savants calculs mathématiques. Mais pas besoin d’avoir fait Maths Sup, Mat(ernelle) Sup(érieure) suffit à s’émerveiller devant ce spectacle grandiose et (e)mouvant ! J’écrirai tant que la terre tournera.
Incomplétude oui et pourtant nous croyons que l’autre peut nous compléter : notre drame
Mais c’est la réalité, les couples de clones seraient les plus malheureux car on a besoin de se compléter dans nos différences !
Que dire ? Ton poème est magnifique ! Je suis bouche bée ! Tu écris des merveilles. Je suis rentree du toiletteur. A vite de te relire ! Mille bisous. A plus de te lire encore. Maud.
je me suis relevé à 5h ce matin pour écrire le titre et le reste a suinté de ma plume, encore en pyjama, après ma prière matinale tournée vers le Créateur de tout l’univers !
Amen
Tout est dit !