Mes rencontres avec les matins d’hiver
elles me rendent fou
j’adore le premier flocon de neige
qui fond sur mes tempes
j’aime le souffle froid du vent
les rideaux de glace à l’avant-toit de la maison
le blanc de la neige et la fumée qui sortent des pipes d’échappements dees voitures
je m’abandonne souvent sans que personne ne me voie
sur la glace
laissant de côté l’exubérance
du poète
tandis que le chat change son lit
à côté poêle de la grand-mère
même les voitures sont un peu plus humaines
sur les routes de la ville blanche
comme d’énormes feuilles de papier
vous n’avez aucun moyen de ne pas laisser votre âme éberluée de la chaleur de l’été
parmi les montagnes ornées de neige
où l’écho se multiplie à l’infini, mais il ne retourne plus
Le GPS me dit de tourner à gauche
bien que je ne voie plus aucune trace de la route
je tourne, cependant, à gauche,
vers le ciel,
et je sens comment mes ailes grandir…
©Contu aurel