Entre ciel et mer, je regarde le monde, au travers l’ouverture d’un grotte, entre ciel et terre. Un monde où l’humanité, n’a encore rien entaché, où la nature, règne encore en maître. Entre ciel et mer, je regarde un monde, qui nous a précédé, encore vierge et pur. Quand les forces de la nature, se combinaient harmonieusement, avec les formes de vie naissantes, à l’aube de la genèse. De mon abri rocheux, je vois le soleil, poindre à l’horizon, et projeter ses premiers feux. Rougeoyant et lumineux, il se reflète dans les eaux calmes d’une mer ressemblant, à un lac immense. | Soudain, je vois se dessiner, dans cet azur flamboyant, les ombres des vaisseaux du ciel, majestueux et aériens. Vision étrange, qui me vint une nuit, semblable à un songe, qui me fit apercevoir, les prémices d’un monde, dont nous faisons partie aujourd’hui. Pur et sain, généreux et nourricier, s’offrant à la vie naissante, pour leur félicité. Aujourd’hui, depuis quelques millénaires, une nouvelle espèce est apparue, ne cherchant plus à faire partie de cette nature, mais voulant se l’approprier. Il a rompu cet équilibre, en voulant tout dominer, et voulu laisser libre cours, à son orgueil démesuré. Une nuit, je me suis trouvé, entre ciel et mer, et j’ai vu le monde, à son origine. |